« Tous les travailleurs conservent leur emploi. Ils vont travailler 20 h par semaine. La moitié des 40 h sera effectuée par l’équipe de jour et l’autre partie par celle de soir. C’était important de garder nos travailleurs. Ils sont précieux », mentionne Gérald Baril directeur du développement des affaires pour Groupe Lebel.
Selon le site du gouvernement du Canada, le programme travail partagé « prévoit un soutien du revenu pour les employés admissibles aux prestations d’assurance-emploi dont l’horaire de travail est temporairement réduit pendant que l’entreprise se redresse. Tous les employés participant à l’accord doivent subir une réduction d’au moins 10 % de leur rémunération hebdomadaire normale », lit-on.
Le syndicat qui représente les travailleurs a accepté la mesure. « C’est bien difficile d’estimer le moment du retour à la normale à l’usine. On croit que c’est l’option qui fait le moins mal dans le contexte. On n’a pas investi 12 M$ dans l’usine pour la fermer. Ça n’a pas été évoqué », ajoute-t-il.
La décision de l’entreprise s’explique principalement par le marché du bois de sciage « qui n’est vraiment pas bon. Des scieries ferment un peu partout. Depuis plusieurs mois, c’est vraiment difficile. En plus, le prix de la fibre est élevé au Québec. Il est trop cher par rapport au produit fini », continue le porte-parole de Groupe Lebel.
Gérald Baril ajoute aussi que le caribou est un autre facteur qui crée de l’incertitude. « On a de la misère à le quantifier dans le moment. Ça pourrait toucher plusieurs de nos usines. On doit bien analyser ce dossier », dit-il également.
Aujourd’hui, l’usine cessera ses activités pour les vacances de la construction. Les 45 employés reviendront au boulot le 5 août selon un horaire différent.
Référence : https://www.lecharlevoisien.com/2024/07/19/groupe-lebel-reduit-la-production-a-lusine-de-saint-hilarion/
