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Kinova : un investissement de 110 millions pour le 4.0

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Le « cobot », l’avenir à nos portes

L’utilisation de robots est courante dans le monde industriel, mais ceux-ci exigent plusieurs systèmes de sécurité. Le robot collaboratif industriel (cobot) de Kinova se veut une solution clés en main pour réduire les coûts d’adoption de technologies d’automatisation pour les PME. « On pourrait mettre un cobot devant une cellule robotisée, par exemple. C’est un robot qui peut accompagner un autre robot. Il peut collaborer et interagir avec l’humain sans que ce dernier soit obligé de porter des équipements de sécurité. Pas besoin non plus de savoir coder, le produit est vendu avec une interface intuitive. 

Pour atteindre son plan de croissance qui prévoit une multiplication par six de ses ventes d’ici 2024 et l’embauche de 260 nouveaux employés, Kinova devait impérativement prendre le virage numérique.

Nous créons des technologies à vocation humaine et on veut aider l’humanité à repousser ses limites pour accomplir l’extraordinaire. On applique cette philosophie au sein de l’entreprise, enlever les tâches qui n’ont pas de valeur ajoutée et offrir des emplois plus valorisants. Marc-André Brault, coordonnateur marketing chez Kinova

 

L’entreprise continue d’assembler ses produits à la main en raison de la fragilité des composants, mais elle s’est munie de quatre systèmes innovateurs. Le VLM (vertical lift module) est un système automatisé qui récupère les éléments dont l’employé a besoin pour l’assemblage du produit. « C’est un inventaire en temps réel qui nous permet de connaître le nombre et l’emplacement de toutes les composantes. Dans le cas d’une défectuosité, nous n’avons plus besoin de chercher qui a eu en sa possession ladite pièce », explique Marc-André Brault. À ce système s’ajoute un logiciel de pilotage de la production MES (manufacturing execution system) qui s’occupe du contrôle de la qualité, une cellule automatisée de tests pour les actionneurs et même une cellule automatisée de vissage.

Fondée en 2006 par Charles Deguire et Louis-Joseph L’Écuyer, Kinova n’en est pas à sa première innovation. « Kinova avait au départ comme mission d’offrir un bras d’assistance robotisé aux personnes ayant des limitations physiques. De là est née Jaco en hommage à l’oncle de Charles Deguire », raconte Marc-André Brault.

Depuis, l’entreprise s’est diversifiée et évolue dans cinq secteurs d’activité. Le bras Gen3 soutient des projets de recherche et des applications professionnelles. Le bras Gen3 lite est un outil destiné à l’éducation. « Les écoles s’en servent pour montrer aux étudiants, par exemple, comment programmer des séquences. » Quant au Gen2, il est utilisé par plus de 500 chercheurs universitaires et industriels partout dans le monde autant pour la recherche sur le contrôle du cerveau que pour le nettoyage des salles de bains, le démantèlement d’engins explosifs et l’automatisation de l’agriculture. « Ce n’est pas de la science-fiction, c’est réel, on conçoit, développe, fabrique, distribue, installe et entretient des pièces robotiques qui peuvent même être utilisées pour des plates-formes chirurgicales », précise Marc-André Brault.

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