L’ouverture de l’usine au coût de 1,6 milliard de dollars, dont les activités commenceront en 2027, est liée à l’annonce d’un investissement de 15 milliards $ du géant Honda au mois d’avril. Honda avait alors annoncé que son projet comprenait la production de séparateurs dans une nouvelle usine.
On ne savait pas avant aujourd’hui dans quelle communauté serait construite l’usine en question. Port Colborne est une municipalité d’environ 20 000 habitants sur les rives du lac Érié.
Il s’agit de la première usine de séparateurs à grande échelle au Canada
, d’après le premier ministre Trudeau. Cette usine aura un impact sur toute la région [de Niagara]
, soutient-il.
L’investissement de 1,6 milliard $ aura un effet catalyseur
sur la région de Niagara, selon le président de la municipalité régionale, Jim Bradley.
Le premier ministre ontarien Doug Ford et son ministre du Développement économique, Victor Fedeli, étaient aussi présents à l’annonce. L’Ontario est le seul endroit en Amérique du Nord où sont établis les six plus grands constructeurs automobiles
, a mentionné le premier ministre ontarien.
Les séparateurs de batteries lithium-ion sont un composant essentiel des batteries lithium-ion utilisées dans les VE qui rend les batteries plus durables,
explique le communiqué d'Ottawa.
Pas encore de détails sur les emplois
Ottawa n’a pas encore spécifié le nombre d’emplois directs créés par la construction et l’ouverture de l’usine. Les détails sont sur le point d’être finalisés et seront annoncés à une date ultérieure
, lit-on dans un communiqué.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré lors du point de presse qu’Ottawa tente toujours de maximiser le nombre d’emplois pour les Canadiens
dans ses discussions avec ses partenaires de l’industrie automobile, comme Asahi Kasei.
Asahi Kasei compte devenir un bon citoyen corporatif
à Port Colborne, dit son président, Koshiro Kudo.
Dans une présentation sur son site web, Asahi Kasei dit prévoir des revenus d’environ 1,4 milliard $ en 2031 pour ce complexe.
Selon Koshiro Kudo, la compagnie japonaise veut d’abord vendre les séparateurs à des fabricants automobiles au Canada et aux États-Unis, mais pense éventuellement exporter son produit au marché européen.
Les gouvernements fédéral et ontarien ont tous deux consenti des crédits d’impôt de 2,5 milliards de dollars et accordé d’autres mesures incitatives pour déjouer une concurrence féroce à l’échelle internationale et attirer Honda dans la province.
L’entreprise Asahi Kasei bénéficiera d’une aide financière des deux ordres de gouvernement grâce à des crédits d’impôts fédéraux et à des mesures directes et indirectes
de la province, apprend-on dans le communiqué.
Référence : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2072609/usine-honda-pieces-voiture-electrique
