
Le géant anglo-australien s’occupera de la conception, de l’ingénierie et de la construction de ces nouvelles installations. Le procédé Elysis permet de produire de l’aluminium sans émission de carbone. Il a été mis au point par Rio Tinto et Alcoa.
L’usine sera la propriété d’une nouvelle coentreprise dans laquelle Investissement Québec et la multinationale seront partenaires. Le gouvernement injectera 140 millions de dollars dans ce projet et Rio Tinto investira 235 millions. Les coûts totaux du projet s’élèvent à 375 millions de dollars canadiens.
.
Nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce partenariat porteur pour notre futur, celui du Québec et aussi celui de l’industrie de l’aluminium.
La conférence de presse s'est déroulée tout près du Complexe Jonquière en présence de nombreux politiciens et dignitaires, dont le ministre québécois de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et son vis-à-vis fédéral, François-Philippe Champagne.
.
C’est une annonce qui vient confirmer la place du Canada comme chef de file dans la fabrication de l’aluminium vert.
Il a confirmé que le gouvernement fédéral n'investit pas dans cette étape, après avoir contribué financièrement dans la coentreprise.
C'est cette deuxième étape-là, que le gouvernement du Québec vient d'annoncer en partenariat avec Rio Tinto. Nous ce qu'on dit, c'est cette étape-là, plus la prochaine qui est la grande étape, on dit, nous, on est avec vous. On ne sera pas actionnaire de la compagnie, mais, nous, on va vous aider à décarboner l'aluminium, puis faire de l'aluminium vert la réalité pour l'avenir
, a-t-il ajouté.
En mai, il avait affirmé qu'Ottawa investirait dans Elysis.
Une étape cruciale, selon la multinationale
L’usine qui sera construite pourra produire 2500 tonnes d’aluminium par année, soit presque 200 fois moins que la production annuelle de l'usine Alma.
Ça peut paraître peu comme tonnage, mais pour vous donner une image, c’est 275 000 roues d’aluminium pour les automobiles.
M. Ross rappelle surtout qu’il s’agit d’une étape cruciale et importante
vers l’industrialisation de cette technologie. Le ministre Pierre Fitzgibbon s'est montré du même avis
.
Certes, ce sera modeste comme volume, mais ce sera très stratégique pour le positionnement dans le marché.
Les installations seront situées tout près des cuves existantes sur le site d’Arvida, ce qui permettra à la multinationale de profiter des infrastructures déjà en place.
Les 10 cuves de Jonquière fonctionneront avec une puissance de 100 kiloampères, alors que les trois cuves de format industriel à Alma utilisent plutôt 450 kiloampères. Une première cuve à Alma doit produire de l'aluminium d'ici la fin de l'année.
Référence : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2084210/rio-tinto-aluminium-quebec-annonce-jonquiere